Bienvenu dans mon aventure de perte de poids. J'en suis, depuis quelques années, à modifier lentement mais sûrement mes habitudes de vie afin d'arriver à me sentir bien dans ma peau. Manger mieux et bouger plus, c'est plus facile à dire qu'à faire...mais j'y arriverai!

jeudi 4 mars 2010

Les mauvaises habitudes tenaces et la perte de poids

Nous sommes tous conscients que les diètes ne fonctionnent pas pour la majorité des gens, parce que c’est bien trop difficile et puis, c'est si bon de manger et la vie est si courte, pourquoi se faire souffrir à ce point?

Le fait est que sans changement permanent, ou du moins de très long terme, rien n’est possible. Je me regardais manger mon déjeuner avant-hier et j’appréciais les améliorations visibles apportées à mon alimentation, c’est petits changements qui font toute la différence. Avant, moi j’étais Miss Nutella. Je ne pouvais vivre sans mes deux rôties de Nutella chaque matin, avec un verre de lait, très grand si possible. Tranches de pain blanc, de la margarine « en masse », j’étais servie.

Il va sans dire que depuis le début de mon processus de perte de poids j’ai dû sensiblement changer mes habitudes matinales…Puis cette semaine, sans trop y penser, je me suis fait une belle omelette extra légumes, que j’ai dégusté avec une tranche de pain multigrain, des cretons faibles en gras, de belles fraises et un thé.

Quel changement, n’est-ce-pas?!? Et tout le temps de mon déjeuner, jamais je ne me suis sentie au régime, parce que dans le fond, je ne suis pas en train de suivre une diète sévère, mais j’apprends plutôt à bien manger, à faire des bons choix en optant pour des aliments rassasiant et de qualité.

Pourtant, je ne suis pas parfaite, loin de là! J’ai moi-même eu au cours des dernières années des périodes de découragement profond où mon seul réconfort était semblait être la nourriture, du chocolat surtout…beaucoup de chocolat. Malheureusement, je ne peux même pas me promettre que tout ça est derrière moi pour de bon.

Combien de fois je me suis découragée devant l’ampleur de la tâche à accomplir…perdre 60 lbs! C’est long! C’est difficile! Il fallait aller rapidement, alors vite les régimes stupides de protéine et de soupe aux choux…C’est dégoutant mais ça fonctionne…jusqu’à ce que je n’en puisse plus et que mon poids remonte au dessus de ce qu’il était avant mes débandades.

Ma question est la suivante : comment se fait-il qu’il soit plus facile de se complaire dans notre surplus de poids que d’envisager effectuer des changements progressifs à longs termes sur notre alimentation?

La peur probablement. Celle de l’inconnu, d’être malheureuse, de ne pas y arriver. On fini par se répéter qu’on n’est "pas si pire" finalement et on parvient à y croire. Il y a aussi les mauvaises habitudes prises depuis des années et les phrases malsaines de notre petit démon intérieur, comme par exemple cette pensée magique que nous avons tous et toutes: « Bof, de toute façon, ce n’est pas comme si ça allait changer grand-chose cette frite/pâtisserie/crème glacée/ etc. etc., au point où je suis rendu… ». Ceci dit, ça fonctionne relativement bien lorsque ça arrive 1 fois par semaine, mais lorsque c’est 3 fois par jour, l’exception devient la règle et c’est là que ça se gâte.

Aussi je ne sais pas vous, mais moi avant, quand je voyais des pâtisseries ou du junk food – d’ailleurs je ne suis pas certaine que je puisse parler de cette facette de moi au passé…alors je vais en parler au présent – je tombe dans un état second dans lequel j’ai l’impression qu’il m’est impossible d’être bien sans en avoir mangé. C’est comme une drogue, vraiment. Pourtant, la fille intelligente que je suis est habituellement capable de se donner la perspective nécessaire dans des situations problématiques liées au travail, mais parfois quand vient le temps de penser raisonnablement aux choix sensés que je pourrais faire pour être mieux dans ma peau, ma logique prend le bord.

Le problème est le suivant :

« Si tu fais ce que tu as toujours fait, tu obtiendras les résultats que tu as toujours obtenus. »

Et voilà, c’est aussi simple que ça.

Il faut changer nos habitudes de vie,
Nos schèmes mentaux,
Notre relation avec la nourriture,
Notre relation avec les activités physiques,
Notre image de soi.

Et ça, ça fait mal, c’est difficile, c’est long.
La plupart du temps on trébuche sur le chemin, plusieurs fois.
Puis, ça devient de plus en plus facile. Ce qui semblait une montagne au départ ne devient qu’une petite butte.

Pour ce faire il faut de la discipline, de la motivation, de la résilience et aussi beaucoup d’espoir.

Mais à force de patience, de persévérance, de sueur, parfois de quelques larmes, on peut y arriver.

J’en suis convaincue. Et vous?

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